Pascale et Jean-Marc VINCENDET
Oléiculteurs à Rieux-Minervois
P. & J-M VINCENDET
Oléiculteurs à Rieux-Minervois
Histoire de l'Olivier
Selon la mythologie grecque, c’est à la déesse Athéna (Minerve chez les romains, la précision
a son importance, vous le verrez plus loin) que l’on doit la première greffe sur un olivier sauvage.
En donnant naissance à cet arbre nourricier, source de vie, elle aurait remporté la faveur des
Dieux face à Poséidon lors de la fondation d’Athènes : la ville prit alors son nom.
Notre « Minerve » à nous, est un pittoresque village du Minervois dont l’origine du nom serait
lié au culte de la déesse localement très répandu à l’époque romaine. De là à dire que l’olivier était l’arbre roi de ce
« pays de Minerve » il n’y a qu’un pas !
Le Languedoc : terre d’oliviers
Bien qu’indigène à notre région sous sa forme sauvage appelée oléastre, c’est avec les Grecs et les Romains dès le 6ème s. avant J.C. que la culture de l’olivier s’établit et se répand en Languedoc en même temps que la culture de la vigne. A l’occasion de fouilles archéologiques, des vestiges d’installations de pressurage d’huile ont été mis à jour sur plusieurs sites dont Ensérune, Lattes ou Sète et témoignent de l’utilisation de l’huile d’olive dans l’alimentation, les produits de soins ou l’éclairage des populations locales.
Au Moyen-Age, son usage est plus particulièrement lié au culte religieux (huiles bénies pour les sacrements, illumination des autels dans les églises) et sa production est déjà soumise à l’impôt (dîme prélevée sur la récolte).
Au 17ème siècle, la culture de l’olivier devance celle des céréales et de la vigne. L’huile d’olive est même exportée vers la Suisse, l’Allemagne, l’Angleterre. Par décret royal, elle devient la matière grasse exclusive dans la fabrication des savons. Elle est aussi très utilisée dans le traitement de la laine et des cuirs, industries florissantes dans la Montagne Noire.
A partir du 18ème siècle, on relève de nombreux témoignages écrits qui attestent de la prédominance de la culture de l’olivier dans le Minervois et de sa présence dans la vie de tous les jours : épisodes climatiques calamiteux (gelées de 1709, 1788), coûts de production abusifs imposés par les mouliniers, rivalités paysannes sur fond d’olivettes, l’olivier est omniprésent. Tous les villages possèdent leur moulin à huile (il y en avait même deux à Caunes) qui appartiennent à des particuliers ou à la communauté.
Cependant, les gelées successives, l’arrivée sur le marché des huiles de graines pour la consommation et du pétrole pour l’éclairage, la concurrence d’autres régions oléicoles, l’ouverture commerciale vers l’Italie et l’Espagne et l’essor de la vigne marquent le déclin de la production en Languedoc à la fin du 19ème siècle.
Après un regain d’intérêt pour la matière grasse indispensable que représentait l’huile d’olive à la seconde guerre mondiale, l’année 1956 sonne le glas de l’oléiculture en Languedoc : les températures chutent brutalement jusqu’à –20°; le verger est détruit à près de 95% et peu de moulins y survivront.
De nos jours, l’olivier retrouve ses lettres de noblesse : il reste l’arbre méditerranéen par excellence, symbole de soleil, de vacances et d’un certain art de vivre. Les huiles d’olive du midi de la France à l’instar des grands crus sont valorisées et mises à l’honneur dans la gastronomie. Au quotidien, nous apprécions leurs arômes qui viennent ensoleiller notre cuisine et leurs bienfaits pour notre santé.
Localement, la reprise ou la plantation de nouvelles oliveraies accompagne cet engouement. En particulier dans notre région : le verger d’oliviers du Languedoc-Roussillon est le 2ème verger de France derrière Provence-Alpes-Côte d’Azur avec une forte progression des surfaces cultivées dans l’Aude et l’Hérault.
A l’occasion de promenades, redécouvrons ce patrimoine. Plus près de chez nous, remarquons les olivettes qui bordent les routes de Caunes à St Chinian en passant par Minerve, les oliviers centenaires, véritables sentinelles au milieu des vignes verdoyantes ; les mémoires se réveillent, les anciens parlent : « Montouliers, en patois ça veut dire le mont des oliviers », « à Rieux, on dit que le moulin à huile était au Barry »… Au détour d’une rue, étonnons-nous de croiser la « rue du moulin à huile » à Caunes, Félines ou Siran. Retrouvons le chemin de l’olivier dans nos mémoires, dans nos campagnes et redonnons-lui sa place et son rayonnement au sein de notre beau pays.
Oliveraie de Pech Quisou Pascale et Jean-Marc VINCENDET 11 chemin de Nore 11160 RIEUX-MINERVOIS Tel. 04-34-58-01-66 contact@oliveraie-pechquisou.fr
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